
Les études réfutatoires au chevet de l’infodémie
Selon une étude récente de l’OMS, les interprétations erronées des informations sanitaires, qui se multiplient lors des épidémies et des catastrophes, ont souvent un impact négatif sur la santé mentale des personnes, augmentent l’hésitation à se faire vacciner et peuvent retarder la fourniture des soins de santé. Les effets de certains médicaments administrés durant la pandémie de COVID-19, publiés hâtivement et relayés massivement par les médias, font maintenant l’objet d’études plus complètes et objectives, aussi appelées études réfutatoires (qui réfutent des résultats préalablement publiés), comme par exemple les 7 études récentes sur l’ivermectine.
Un récent rapport du CCR (Centre commun de recherche de l’UE) analyse les récits les plus répandus, leurs conséquences, les facteurs permettant de prédire la probabilité que les gens les croient ou les partagent, et les moyens les plus efficaces de lutter contre la désinformation. La NLM (National Library of Medicine) a publié dernièrement sur sa chaine YouTube une présentation qui examine ces phénomènes et leur impact sur la vaccination et les traitements liés au COVID-19. La responsabilité des professionnel·le·s de santé, d’information scientifique et des chercheur·euse·s pour contrer l’infodémie et la désinformation, afin de garantir une information scientifique de qualité, y sont aussi évoqués.
La BiUM soutient par ailleurs les chercheur·euse·s dans leurs recherches de littérature, notamment pour la réalisation de revues systématiques.